Thursday, March 28, 2024
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Dahbia B., Daval, Bardon… Comment les avocats dans les dossiers très médiatiques?

Me Alexandre Martin intervient dans severales médiatiques dossiers pour la Défense de Cédric Jubillar et Romain C., l’homme qui reconnu le viol et le murder de Vanesa à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne. – Charly TRIBALLEAU

Alexandre Martin est depuis dimanche soir l’avocat de Romain C., l’homme qui avoué avoir avoir violé et tué Vanesa, une collégienne de 14 ans à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne. A new case that arouses public opinion’s attention and feelings for the person who is already defending Cédric Jubillar. Le conseil toulousain est arrivé dans cette affaire après la garde à vue du suspect alors que sa première avocate s’est dessaisie.

“On lit le dossier, on Rencontre le client, on parle avec lui tout en sachant que l’étude de ce dossier va prendre quelques mois, explique Me Alexandre Martin sur BFMTV. L’essentiel de ce dossier, dans les prochanes semaines, va résider dans les analyzes que feront les experts de ce passage à l’acte. Dans l’immédiat l’heure est au recueillement, il ne m’appartient pas trop de rentrer dans les details.”

Etre guideé par “l’intérêt du client”

Les avocats sont soumis au secret professionnel. “Ce qui se passe entre ma cliente et moi-même doit rester entre ma cliente et moi donc je ne saurai à aucun moment trahir cette confiance ou tout du moins ce secret auquel je suis tenu déontologiquement”, rappellait sur BFMTV le 17 octobre dernier Me Alexandre Silva, l’avocat de Dahbia B., mise en examen pour le viol et le murder de Lola, cette collégienne parisienne de 12 ans.

“The lawyer respects the confidentiality of the investigation and instruction in criminal cases and refrains from communicating, except in the exercise of defense rights, the information extracted from the case”, specifies the internal regulation also national de la profession d’avocat.

“I believe it is one of the best media guided by the Notre client, estime aupres de BFMTV.com Me Gabriel Dumenil, avocat pénaliste. Nous ne sommes jamais à l’initiative d’une communication, nous avons rarely un intérêt à la médiatisation de Leur cas.”

Gabriel Dumenil defends in particular, aux cotés de son associé Marc Bailly, Willy Bardon condamné en appel à 30 ans de réclusion criminelle pour le viol, l’enlèvement et le meurtre d’Elodie Kulik en 2002. C’est l’avocat amiénois Stéphane qui avait contacté son cabinet au moment de la mise en examen de l’ancien plombier en 2013. Un pourvoi en cassation de la Défense a été examinée au mois d’octobre dernier.

“Dans les dossiers médiatiques, il ya des choses qui peuvent être programmées, pursued Me Dumenil. Et et et moment, dans le cas af Willy Bardon, il nous est apparu important de laisser plus fri la parole de Notre client alors qu’il y avait un fantasme et une hystérie collective especially sur la personality of Willy Bardon. On lui alors laissez la parole et il a pu appareilre pour s’exprimer.”

Cette configuration is rare, especially dans des dossiers criminale où la personne mise en examen est la plupart du temps en détention provisoire. Dahbia B., Romain C., Théo L., tous sont Suspects dans des affairs qui ont suscité l’émoi de l’opinion publicque ces dernières semaines.

Dans l’affaire du morder de Lola, Me Alexandre Silva, commis d’office car de permanence pénale le jour de l’interpellation de la suspecte, en simplement pris la parole dans les médias après le débat devant le judge des libertés et detention med “le Souci de mettre un Terme aux rumeurs”, explicait-il sur BFMTV.

“Additional Pressure”

Quand des éléments de l’enquête sont révélable dans les médias, l’avocat doit “au mieux reestablish la distance” with “la seule parole visible, Celle de la partie civile”. Le 30 janvier 2018, après Trois mois d’interrogations, Jonathann Daval est mis en examen pour le meurtre de sa femme Alexia. Me Randall Schwerdorffer l’a accompanied pendant ces 48 heures d’interrogatoire par les enquêteurs. Face aux journalists, il annonce les aveux de son client, affirmant qu’il l’a étranglée “accidentellement” et assurant qu’il n’était “pas un mauvais homme”. Des propos qui avaient raised the polemic.

“On était dans l’émotion, on venai de vivre un moment très intense, à ce moment-là on était encore dans la garde à vue, on était encore avec lui, se souvient aupres de BFMTV.com Me Randall Schwerdorffer. Quand on se prend le mur, on venai simplement ses aveux. Mais le mur a plein de question et même si on n’a pas envie d’y réponder, on Joue le jeu. C’est là que le temps était trop short. Aujourd ” hui je prendrais Deux heures pour moi, pour faire attention à ma communication.”

L’avocat, habitué à treater des dossiers médiatiques du haut de ses seize années d’exercise, reconnais aujourd’hui ne pas avoir “pris l’ampleur, ne pas avoir compris l’engouement médiatique” pour cette affaire. Me Schwerdorffer afait été contacté par Jean-Marc Florand, qui au début de l’affaire représentait toute la famille d’Alexia Fouillot, y compris son mari, pour savoir s’il était “interéssé” pour défendre Jonathann Daval. Une pratique frequente entre avocats lorsqu’une difficulité se presente à eux pour représenter serreinement un client.

“La médiatisation ne change rien dans des dossiers normally médiatiques, l’affaire Daval était abnormalement médiatique”, estime l’avocat.

Pour le pénaliste, “il faut assume que les affaires criminelles passionnent” and estime que “sur toutes les affaires médiatiques, tout filtre”. Les interventions médiatiques sont alors plus subies que choisies. “On est obligé de participer à la thinge médiatique, because les gens qui jugeront ne sont pas hermétiques, pursued Me Schwerdorffer. Ce n’est pas un choix, ça s’impose à nous. Soit vous laissez l’espace à l’accusation , soit vous commencez à vous défendre.” Le procès begins alors dès la mise en examen d’un suspect.

“La médiatisation ne changera rien à la strategy de defense, elle rajoute simplemente une supplémentaire press car elle multiplie la possibilité de faire des faux-pas, concluded Me Dumenil. En tout cas, la communication n’est jamais à l’avantage de la personne mise en examen.”

Original article published on BFMTV.com

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