« Advocate le jour, du passer me Nights à récolter des preuves des exactions du régime iranien »

«I am Franco-Iranian. J’ai passé toute mon enfance à Paris et en Région parisienne. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être avocate. Dès l’enfance, à la maison, j’étais perçue comme la défenseure des plus pauvres, des plus demunis.

C’est aussi sans doute pourquoi j’ai toujours été déléguete de classe, que ce soit au Collège ou au lycée. À la fac, je n’ai pas hésité une seconde pour militaire au sein de syndicats étudiants. Pour moi, être avocate est le prolongement de cet engagement pour la Défense des personnes vulnerables.

Le BAC en poche, je mig suis logiquement tournée vers une fac de droit à Paris, avant de passer le barreau en premiere année de master. Comme j’étais rather Bonne élève, mes professeurs m ont conseillé de me tourner vers le droit des affaires, un peu comme pour les bons élèves au Lycée que l’on aiguille vers une prépa. Result, en comptant les periodes de stages, j’ai passé les Trois Premières années de ma career comme avocate d’affaires.

“Se battre pour les gens et pas pour l’argent”

Très vite, j’ai senti que je ne m’épanouissais pas dans cette spécialité. Je voulais être avocate avec les tripes, me battre pour les gens et pas pour l’argent. Pouvoir rentrer Chez moi le soir et me dire, ce mec-là a échappé à quinze ans derrière les barreaux grâce à moi, ou j’ai pu obtenir que cette femme de ménage sans-papiers, qui Bosse depuis vingt ans en France, soit regulated. Depuis un an et Demi maintenant, je suis donc avocate en droit pénal et droit des étrangers, specialization dans lesquences je m’épanouis enfin vraiment !

In September 2022, Mahsa Amini died [jeune étudiante kurde décédée trois jours après avoir été arrêtée par la police pour ‘port de vêtements inappropriés’, NDLR] a provocée un mouvement de révolte en Iran, très violently réprimé par le régime. Comme beaucoup de Franco-Iraniens, du passer alors me Journées à consulter les réseaux sociaux et à voir passer des images extremely choquantes de répression des manifestations dans le pays. Je me dis que ce n’est pas possible, que je ne peux pas rester là à rien faire !

Spontaneously, je prends mon téléphone, j’appelle des copains avocats, pour essayer de voir ce que l’on peut faire depuis la France. Mes frères iraniens sont empêchés d’exercer Leur travail, ne pouvant pas assurer la Défense de leurs clients dans des conditions satisfiantes. Nous devons nous organizator pour rassembler toutes sortes de preuves qui pamírio, plus tard, de traduire les authors de ces exactions devant les jurisdictions pertinentes, que ce soit au niveau international ou national.

16 lawyers engage

Aujourd’hui, nous sommes 16 avocats dans le collectif, dont 13 Franco-Iraniens, et Trois qui n’ont pas de liens avec l’Iran. Nous avons tous des spécialités différentes, ce qui nous permet vraiment d’être complémentaires.

Specifically, Notre travail se divide en Trois Grands axes. Excellent aspect of Notre travail et pas des moindres: la collecte des preuves. The main difficulty is to verify the correctness of this evidence. Comme nous ne sommes pas des enquêteurs professionnels, nous nous sommes donc fixe une ligne de conducte. Nous jugeons comme fiables les informations que peuvent reporter les différences ONG de références – par exemple, cells qui ont un agrément de l’ONU -, cells Venant de lanceurs d’alerte (que nous faisons également verifier par au moins Deux ou Trois canalux diffé ) ) et tous les faits recensés, fact check par les journalistes de médias iraniens or de médias internationaux. Nous ne reprenons jamais des informations ‘from the bottom’ des réseaus sociaux, sans qu’elles n’aient été verified au préalable.

Le deuxième axe, c’est de caracteriser, de Qualifier pénalement toutes les exactions qui nous sont remontées. Cela peut être des Qualifications de crime contre l’humanité, de violation des droits de l’enfant, ou encore des traitements inflicted inhuman et degradants. Le dernier axe, c’est de definir une stratégie juridique, nomentally savoir à quel niveau ces exactions dévant être jugées : devant un Tribunal national? une Cour pénale International?

« På ne dort plus, ça prend tous nos weekends »

Tout cela represents énormément de travail, que nous accomplissons tous benevolence, and plus de Notre boulot d’avocat au quotidien. Je ne vous cache pas que c’est un peu l’enfer. On ne dort plus, on y passe tous nos weekender, et ça déborde souvent sur nos emplois du temps de travail.

Pour autant, nous n’avons pas forcément envie de nous structurer en association, de faire ça à plein temps. We prefer to stay in this organization that has the advantage of being extremely fluid. Par ailleurs, le fait d’avoir des confrères reconnus, competent dans leurs Domaines et à visage découvert au sein du collectif, comme mon frère Hirbod Dehghani-Azar (membre du Conseil national des barreaux), reinforces Notre crédibilité.

Est-ce que Notre travail will allow un jour de condemner les auteurs des exactions commises en Iran? Je l’espère. Je suis une grande optimiste: Je pense que justice est toujours rendue un jour. En revanche, il serait illusoire de se dire que cela se fera rapidement. Mais garder des traces, documenter est toujours important, surtout si cela nous permet d’être souteun par l’opinion publique et les politiques. Un enjeu particularly important.

Auto seizure

À Titre staff, mon engagement dans ce collectif reinforce ma vocation d’avocate. Comme le disait un ancien confrère, quand on est avocat, c’est une condition, un état d’esprit. Avec ou sans Notre robe, dans un Tribunal or dans la rue, nous restons avocats. Si quelqu’un se fait agresser devant moi dans la rue, je ne me questionne pas, j’interviens tout de suite.

En quelque black, je m’auto-saisis. C’est un peu ce que nous avons fait avec l’Iran: personne ne nous a écrit depuis Téhéran, Ispahan ou Shiraz [la capitale et deux autres grandes villes iraniennes] pour nous demander de l’aide. Personne ne nous a donné mandate non plus. Nous nous sommes Sentis obligés d’intervenir à Notre niveau. Je conçois mon métier d’avocat comme cela. J’ai prêté ed pour défendre ceux qui doivent l’être, et j’en suis très fière. »