Friday, December 13, 2024
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Au procès de l’attentat de Nice, l’exercice d’équilibriste des avocats des victims

“Ludovic 15 years, Elouan 12 years, André 16 years, Joseph qui allait avoir 7 years, Laura 13 years…”. La voix est solennelle mais sans emphase, ni effet de manche. Juste une Liste de Prénoms et derrière chacun, un âge. Me Stéphanie Abier-Rougeron égrène, ce vendredi 25 novembre, cette terrible Liste de quinze mineurs morts le 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais. «Ces quinze Enfants ou adolescents qui, ce soir-là, ont été la cible directe du terrorism», it l’avocate.

C’est le troisième jour des plaidoiries des avocats de parties civiles au procès de l’attenat de Nice. A special moment. Procès des atentats du 13 novembre l’a montré: cette prize de parole est toujours un exercice d’équilibriste. Faire assault d’éloquence est perilleux dans un procès pour terrorisme, because il faut que les ords soient à la hauteur de l’événement. Ce qui n’est pas toujours le cas, surees plaidoiries ressemblant à une course à la citation de philosophes volontiers mis à toutes les sauces.

Surtout, les orateurs sont partagé sur la conducte à tenir. Certain s’en prennen Bille en tête aux accuses. Mercredi, une avocate ainsi fustigé les “contradictions” des anciens amis du terrorist, Assis dans le box. Ils n’ont été « ni sincères, ni authentiques, ni francs, ni de Bonne foi », en martelé Me Tina Colombani. Jeudi, Me Gérard Chemla a, lui, denounce la “link” des accuser avec l’auteur de l’attaque du 14 juillet.

Et puis il ya les avocats qui refusent de porter l’anklage, rôle dévolu au seul Parket à leurs yeux. Eux sont là pour porter la parole des victims. Une tache tout aussi périlleuse. Car dans ce procès, comme dans celui du 13 novembre, les parties civiles ont pu s’exprimer longuement. Cinq semaines durant, la Cour d’assises a été ensevelie sous des mots de souffrances infinies et des récits des vies déchiquetées par le chagrin et le trauma. Forcement, il est difficile de passer derrière. De trouver les bons mots pour ces avocats conscient du risque à répéter de manière désincarnée ce que les victims ont déjà dit avec tant de force. Ou à jouer la carte de l’émotion alors que celle-ci a déjà saturated le prétoire.

« Beaucoup auraint desirées venir témoigner »

C’est peut-être ce qui pousse, ce vendredi, Me Florence Gemsa à choisir la sobriété pour parler des séquelles psychologique des Enfants qui ont survécu au juillet 14 2016. Ces jeunes victimes qui ontéété qui ontétés à la bothe omnipréssent de la both pro absent they . Des médecins, des psys, les parents ont broad parlé des Enfants du 14 juli 2016. Mais au final, seule Myrtille, une adolescente de 15 ans, est venue à la barre, à la mid-octobre, pour un témoignage lumineux. « Beaucoup auraint desauré venir témoigner pour dire comment Leur vie d’enfants a basculé avec cet attentat. Mais Notre preoccupation a été de les laisser à l’écart des débats », emphasizes Me Gemsa.

Alors l’avocate livre les mots de ces victims tenues à distance du prétoire. Ceux d’abord de cette filet, àgée de 2 ans et Demi lors de l’attacke. « Elle m’a dit : “J’ai vu un Gros camion emporter des gens.” Ma mère m’a mise de côté. Depuis, quand je l’entends parler de l’attentat, je me bouche les oreilles. Je ne veux plus en entender parler”. » Puis Me Gemsa citere une lettre qu’une autre filet, aujourd’hui agee d’une dizaine d’années, en écrite à ses parents juste avant le procès. «Ma vie est pourrie. Je veux une vraie vie avec des amis et sans atentat. »

Plus the six ans après, ces Enfants ont toujours, pour certains, cette “separation anxiety” le matin à la Grille de l’école. « Il ya ceux aussi qui pensaient que leurs parents potrouint les protecteur en toutes circonstantes et qui ont dû faire le Deuil de l’invulnérabilité parentale » constate l’avocate. Quelques mots encore sur ce sentiment de “blame” qui tenaille toujours ces Petites victimes. « Links » d’avoir voulu aller voir le feu d’artifice ce soir-là ou d’avoir demandé des bonbons vendus dans ce stand où un de Leur parent a été fauché par le camion du terrorist.

“A huge chaos of no significance”

Ouvert en septembre, ce procès est Désormais dans sa dernière ligne droite. « Au Cours des cinquante Journées que j’ai passées ici depuis le 5 septembre, j’ai vu, jour après jour, jusqu’à des heures souvent tardives, toutes ces victimes se tenant droites, s’écroulant parfois, si seldom, sur les bancs de cette salle d’audience », it me Nina Trombetta. « J’ai vu dans leurs yeux accablés qu’elles étaiten là pour chercher un sens à tout cela. Mais il faudra bien le Leur dire un jour. Tout cela aura été un enorme Chaos sans means “, pursue l’avocate en ajoutant que cet attentat « fut d’abord le projet bien régulé d’un homme, qui avec l’appui logistique et idéologique des accusus », n’avait que pour seul men de faire le plus grand nombre de victimes possible.

Et Me Trombetta se tourne déjà vers le dom de la Cour d’assises qui devrait tomber à la mid-december. ” Come up le recevrons comme la première rédemption pour tous ces Corps disloqués, comme le premier rachat pour la stol défaite de tous ces morts qui avaient tant
à vivre Comme la première délivrance pour les vies en miettes de tous ces vivants qui ne peuvent plus ouvrir les yeux sur une nuit d’été. »

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