Une Marianne un peu triste surplombe la salle d’audience de la Cour d’appel, ce 8 décembre. Face à elle et son bonnet phrygien, tout au plus une centaine de personnes, magistrates, lawyers, journalists et un Petit public clairsemé. Ce jeudi matin, sur les bancs de la famille, Jean Sarkozy, un des fils du president, en fait le déplacement. Au center de la pièce, son père. « Ce n’est quand même pas tous les jours quun ancien president doit responder de corruption ! », s’emporte Nicolas Sarkozy, voix forte. « Pas la Peine de hurler, nous vous entendons », read lance un des magistrats du parket. « Je ne howler pas », rectifie l’ancien president, surpris d’être remis en place, et baissant d’un ton. Mais le fait est que, oui, par moments, il hurle. Quelle Pitié qu’aucune caméra de télévision ne puisses diffuser ces heures de procès. Des Deux débats télévisés of the second round, neither the one from 2007 against Ségolène Royal, nor the one from 2012 facing à François Hollande, n’ont jamais atteint ce niveau d’intensité. Mais dans son face-à-face afec la presidente de la Cour d’appel Sophie Clément, Nicolas Sarkozy est ce même block d’énergie que pour un débat présidentiel, avec, au bout, cette impression de rendezvous avec la mort ou life L’élection à la fonction suprême or la retreat de Miromesnil.